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Le 28 novembre 1996 soit quatre ans après le sommet de Rio, l’Ecole des Ponts organisait un colloque sur L’Effet de Serre qui réunissait un public de 180 personnes. Les interventions étaient les suivantes :
L’état des connaissances scientifiques
André Berger « Le système climatique »
Jean-Claude Duplessy « La variabilité naturelle du climat et son impact sur notre aptitude à prédire le climat des prochains siècles »
Robert Sadourny « Quelques points critiques pour la modélisation de l’effet de serre »
Daniel Cariolle « La climatologie des modèles et leur sensibilité à certains paramètres »
Jean-François Minster « L’interaction ocean-atmosphère »
Patrick Buat-Ménard « Le cycle du carbone et ses incertitudes »
Les enjeux socio-économiques
Michel Petit « Mesures d’atténuation ou d’adaptation et concertation internationale »
Hervé Le Bras « Changement climatique et redistribution de la population mondiale »
Jean-Pierre Orfeuil « Marges d’atténuation des émissions dues aux transports »
Pierre-Noël Giraud « Les industries face au changement climatique »
françois Moisan « Les politiques sans regret »
Raymond Cointe « Les gaz à effet de serre parmi les autres pollutions atmosphériques »
Jean-Charles Hourcade « Evaluation des coûts des politiques préventives »
Les choix politiques et le contexte international
Table ronde : Pierre Chemillier, Catherine Garreta, Benjamin Dessus, François-Michel Gonnot, Michel Rocard, Philippe Roqueplo, Laurent Stéphanini

Un numéro des Annales des Ponts a été publié sur la base de ce colloque qui présente de l’intérêt à plusieurs titres :
      D’abord l’état d’esprit général est assez optimiste par rapport à ce qu’on pense aujourd’hui, en particulier, le concept de « développement durable » et l’idée de « découplage » des consommations énergétiques et de la prospérité économique n’étaient pas remis en cause.
Par ailleurs on se rend compte qu’un grand nombre de faits qui sont avérés maintenant étaient bien diagnostiqués.
Enfin on voit aussi que les scientifiques étaient beaucoup moins alarmistes qu’aujourd’hui. Evidemment parce qu’on misait sur une réactivité forte des décideurs politiques qui n’a pas eu lieu. Mais aussi parce que certains phénomènes incertains n’étaient pas mentionnés, comme par exemple le dégel du permafrost et les menaces de diffusion de bactéries ancestrales dans l’environnement.
Ce document avec les fonctionnalités de recherche pdf, peut ainsi servir aux historiens et aux sociologues à titre de comparaison.

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