« Quand un mot comprend deux consonnes consécutives, il double parfois la première, il ne double jamais la seconde : il siffle, il mettra… »
« Les mots commençant par dif prennent deux F. Ceux commençant par def n’en prennent qu’un : différence, déférence, déformation, difforme… »
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Mon essai paru aux éditions ISTE sous le titre Science nomologique et science interprétative, connaissance de l’environnement (janvier 2018) est une réflexion sur la construction du savoir qu’on appelle la science, c’est-à-dire se soumettant à une exigence de validité collective. Je donne ici un aperçu de l’argument.
La nomination de Stanislas Dehaene à la présidence du Conseil Scientifique de l’Education Nationale et l’article élogieux paru dans le journal Le Monde à cette occasion sur la boîte à outil fournie par les neurosciences aux enseignants relance un débat qui ne date pas d’hier concernant la pédagogie et les moyens financiers. A cet égard ajouter à ces discussions une référence insistante aux sciences cognitives en tant que supports didactiques n’est pas anodin parce que le terme même de science laisse entendre que tous les scientifiques sont d’accord sur la signification des expériences et sur le discours plein de promesses qui entoure certains de ces travaux


Cette terminologie est apparue dans la prose de la finance et des assurances. Les stranded assets sont des valeurs échouées. Compte tenu de la transition énergétique certains actifs s’échouent sans qu’il soit possible de les renflouer. Par exemple une maison de lointaine banlieue : sa valeur est basse à cause du renchérissement des transports, son chauffage est de plus en plus onéreux et le coût que représenterait une isolation thermique correcte en vient à dépasser le prix du bien lui-même. Le raisonnement économique conclut à investir ailleurs. 
L’engagement du scientifique est bien à sa place dans la lutte pour écarter les visions sommaires issues de la communauté scientifique qui se sont installées dans la culture commune et qui en retour constituent un socle idéologique pour favoriser certaines recherches. C’est typique et connu pour la « métaphore informatique » de la biologie de synthèse, mais il faut y revenir sans cesse. 